jeudi 22 mars 2012

Projet FN pour la Guadeloupe

Depuis 30 Ans. Les gouvernements successifs ont mené à l’égard des départements et des territoires d’outre-mer une politique d’abandon officieuse qui cache mal leur intention de s’en débarrasser de manière définitive.
Les atouts de notre pays sont pourtant considérables, ce formidable patrimoine de richesses étonne, autant par sa diversité que par son absence de mise en valeur.
Que fait-on de ces atouts extracontinentaux ? En réalité, ballotés entre nos remords et un euromondialisme qui nous aligne sur les intérêts anglo-saxons, nous n’en faisons rien, d’autant que nous voulons appliquer à l’outre-mer des règles qui ne sont valables que pour l’Europe. Trop absorbés par le quotidien et leurs échéances électorales, nos responsables politiques se révèlent d’autant plus incapables d’élaborer une stratégie globale pour l’outre-mer qu’ils projettent sur elle des fantasmes de nature idéologique.
Répétons-le une fois encore, l’outre-mer c’est la France, toute la France et rien que la France. Certes, l’éloignement aidant, les problèmes rencontrés sont d’une autre nature, mais les lois de la République doivent s’y appliquer et la solidarité nationale s’exercer de plein droit.

Les départements et territoires d’outre-mer, bien plus encore que la métropole, sont confrontés à « une immigration clandestine endémique «, en particulier l’île Franco-Hollandaise de Saint-Martin, (multiplication de la population étrangère par deux en 4 Ans.


L’application des lois et la répression des crimes et délits semblent absentes de notre outre-mer. La zone Antilles –Guyane présente une situation géographique propice au trafic de drogue elle est en effet située entre les régions de production (Amérique Central et du sud). En Guadeloupe la violence et la délinquance ont augmenté considérablement, le nombre de violences physiques est 2 fois supérieur à celui de la métropole (26.970 actes en 2009) il manque des places dans les prisons, surpopulation carcérale de 150% . Effectif de police en baisse, parc automobile vétuste, pas de moyens, pas d’ordres, pas de motivation, pas de conviction. IL est impératif de construire une autre maison d’arrêt.

La  crise économique qui touche tous les territoires d’outre-mer est le résultat d’une politique de capitulation. L’intégration des territoires ultra-marins Français dans le traité de Rome était déjà difficile, compte- tenu des différences structurelles existant entre l’outre-mer Français et nos principaux concurrents Européens. Cette « intégration « aurait néanmoins pu réussir si l’Europe avait appliqué strictement la préférence communautaire.

Les Etats-Unis tiennent le reste des marchés mondiaux (trust Del-Monte, United Fruits, Dole). Le libre-échangisme effréné de l’Union européenne a détruit le fragile équilibre qui existait dans ces territoires, le tourisme ne pouvant être la seule ressource propre à permettre un développement économique local sain. La banane Antillaise est un témoin exemplaire de cette évolution. La mondialisation du marché des produits de base, le coût de la main d’oeuvre dans notre outre-mer, est supérieur à celui des pays qui nous entourent, accélérant la déstructuration économique de ces territoires Français. La production de la banane Guadeloupe en 2.011 était plus ou moins 60.000 T, Martinique 200.000 T le quota pour les Antilles en France est de 400.000 T la consommation en France est de plus ou moins 800.000 T.
Conclusion : la banane Antillaise doit être vendue en priorité.
De plus quand on sait que la banane dollar n’a pas de contrôle phytosanitaire à son arrivée sur le marché Français, quand on sait que la banane des Antilles pour être produite nécessite 7 Kg de pesticide par Tonne (sous contrôle), alors que la banane dollar utilise 70 Kg par Tonne. On ne voit pas pourquoi il y a deux poids deux mesures sur le même marché. L’UE doit réduire les droits de douane au profit des producteurs de banane de Guadeloupe de 176 € la Tonne à 114 € la T en 2017 au plus tard. Les droits de douane seront diminués au début de chaque année pendant 7 Ans par tranche annuelle à compter du 01 Janvier 2011. (176 € - 143 € - 136 € - 127 € - 122 € - 117 € - 114)

Le chiffre d’affaire de la canne est de 48. Millions d’euros sur un total de 268. Millions € pour l’ensemble des productions agricoles. La filière fait vivre 30.000 Guadeloupéens et 4.000 planteurs. Elle ne fonctionne que grâce aux 24. Millions d’apport de la CCE. L’OMC a décidé en 2006 d’une baisse progressive du prix du sucre de 36% jusqu’en 2014.

Le quota de rhum actuellement est de 37.898 HAP (hectolitre d’alcool pur) qu’il faudrait augmenter.

En réalité, les traités de Maastricht et d’Amsterdam n’ont fait que confirmer implicitement la liquidation de la spécificité ultra-marine de la France, dans l’attente du largage complet : la France étant le seul pays de l’Union européenne à posséder des territoires ultra-marins, la chose est d’autant plus facile qu’elle n’a pas su (…. ou pas voulu) en valoriser l’atout auprès de ses partenaires. Comme en métropole, mais de manière encore plus grave, cela ce traduit en termes de chômage pour nos compatriotes d’outre-mer. 36,5% de la population active de la Guadeloupe est sans emploi, on sait aussi que le nombre de RMIstes est proportionnellement plus important outre-mer qu’en métropole.

L’application, sans discernement ni mesure d’adaptation spécifique, de la décentralisation Defferre (1982) a engendré un clientélisme qui exploite la pénurie, débouchant sur une corruption généralisée et la formation de mafias, les élus locaux étant de plus en plus souvent impliqués dans des affaires de corruption et de trafics d’influence ( Guadeloupe, Martinique, Guyane,
.Submersion démographique, valse-hésitation institutionnelle faisant douter de la présence Française, effondrement économique, conflits sociaux violents et quasi-permanents (plus de 40% de journées de travail perdues d’une année sur l’autre à la Guadeloupe), action des lobbies et ingérences étrangères, perte de la sécurité, mèneront en fin de compte l’esprit public dans la Guadeloupe à revendiquer « l’indépendance « .

La France doit s’opposer à toute politique qui vise à remettre en cause les intérêts nationaux des antillais.

LE DEFI DE L’ODRE PUBLIC.

L’autorité de l’ETAT doit être restaurée et respectée sur l’ensemble du territoire national, dont les départements et territoires d’outre-mer font indissolublement partie. La décentralisation doit être revue outre-mer pour réaffirmer le primat du représentant de l’Etat, le nombre des échelons administratifs doit être réduit et les finances locales assainies et maîtrisées. L’immigration clandestine, les trafics de drogue, et la corruption doivent être exemplairement frappés.

Le droit Français de la nationalité, comme les lois sur le séjour, seront appliqués aux régions françaises de l’outre-mer et l’immigration illégale sera refoulée sans faiblesse, avec les moyens nécessaires en personnels et en moyens maritimes et aériens.

LE DEFI DE LA PROSPERITE.

Le libre –échangisme fait souffrir l’économie métropolitaine, celle de l’outre-mer en meurt. Il est urgent de proclamer et d’appliquer la préférence française en matière familiale, sociale, économique et d’échange avec la métropole et de protéger le marché national des importations qui mettent en péril nos productions d’outre-mer. La continuité territoriale avec la Métropole sera réellement mise en œuvre.

PROMOUVOIR LA PÊCHE.

La pêche, secteur vital pour notre auto-suffisance alimentaire, a été sacrifiée à « l’Europe bleue « Il est donc nécessaire de redonner à la pêche Française tous ses moyens, de défendre nos droits de pêche, c’est-à-dire de recréer les conditions d’existence d’une pêche nationale débarrassée des directives de Bruxelles.

Des crédits bonifiés à long terme pour l’achat ou la construction de bateaux seront proposés aux pécheurs artisanaux, en vue de maintenir le plein emploi et d’améliorer notre capacité de prise. Le patrimoine naturel et les réserves de pêche de notre mer territoriale seront protégés des chalutages excessifs que pratiquent les pêcheurs de certains pays. La fiscalité relative à la pêche sera révisée de manière à revenir au taux moyen en vigueur dans les autres pays européens. Le gazole sera détaxé ainsi que les huiles. L’octroi de mer ainsi que la TVA sur les matériels de pêche sera révisé, la construction de quais et d’entrepôts afin de stocker le matériel sera prévu dans les différentes petites marinas, également les machines à glace et le stockage de celles-ci. La réglementation concernant les formalités administratives sera simplifiée vis-à-vis des affaires maritimes.

En Guadeloupe 33% des côtes sont impactées par le Chloredécone et autre pesticides avec en fond de baie des taux alarmants analysés sur des poissons et crustacés.

La zone côtière est fortement agressée par un effort de pêche soutenu. Les méthodes de pêche type casiers, sennes et filets ont une action destructrice sur le substrat et le récif corallien qui est un écosystème riche et complexe. Le récif est un habitat naturel pour de nombreux poissons, la surpêche à cet endroit provoque une diminution importante des ressources piscicoles.

Il est important de réduire de façon significative l’effort de pêche sur la côte. En effet, cette bande littorale a perdu sa richesse spécifique et ne permet plus aux marins pêcheurs de vivre de leur métier.

Favoriser la pêche profonde entre 100 et 500 mètres, zone quasiment non exploitée.

Aider les pêcheurs volontaires a changé de zone de pêche, par l’obtention de nouvelles embarcations plus adaptées à ces techniques de pêche. Favoriser l’achat de moteurs de type diesel qui apportent une consommation réduite et permettent L’installation d’engins de relevage hydraulique.

Equiper les embarcations de pêche de matériels électroniques pour la sécurité et la facilité de repérage des zones propices aux captures comme les balises, sondeurs, GPS, lecteurs de cartes.

Réduire les coûts du transport par avion qui sont pénalisant par l’éligibilité au « POSEI « en vertu de l’article 299-2 du traité d’Amsterdam.

DONNER UN CADRE INSTITUTIONNEL STABLE A L’OUTRE-MER FRANÇAIS

Trois régions décentralisées seront créées, la région française d’Amérique comprenant les Antilles, la région française de l’océan indien, la région de l’océan pacifique. Ces régions auront un exécutif unique, nommé par le gouvernement, investi de la totalité des pouvoirs de souveraineté et de sécurité et une assemblée unique, élue au scrutin proportionnel. Elles seront dotées des attributions des départements et des régions actuelles, ainsi que de certaines compétences locales propres.

APPLIQUER LA PREFERENCE FRANCAISE OUTRE-MER.

L’équilibre des devoirs et des droits entre la métropole et les régions françaises d’outre-mer sera assuré par la préférence nationale qui s’applique aux français de ces régions, en matière familiale, d’emploi, de formation professionnelle, de rémunération et d’allocations sociales. Un effort très important sera engagé -dans les régions françaises d’outre-mer pour permettre aux jeunes d’accéder à des métiers de haute qualification.

RELANCER L’ECONOMIE DE L’OUTRE-MER FRANÇAIS.

Cette relance passe, tout d’abord, par la restructuration du secteur agricole qui doit être mis en mesure de développer les productions traditionnelles à l’exportation et les nouvelles productions pour diminuer les importations.

Par la valorisation des ressources, le marché national sera protégé de toute importation de banane non-antillaise. Une fiscalité adaptée, par l’imposition au taux réduit de TVA sur les échanges de biens et de services, y compris venus de métropole, accompagnera la revalorisation économique des régions françaises d’outre-mer. Les collectivités locales verront leurs investissements soumis à l’autorisation préalable de l’Etat.

ASSURER LA CONTINUITE TERRITORIALE DES REGIONS FRANCAISE D’OUTRE-MER.

L’équilibre économique et social des régions françaises d’outre-mer passe par l’amélioration de sa capacité d’échange avec la métropole et le reste du monde : les liaisons aéronautiques avec Paris pour les Français des régions Françaises d’outre-mer seront alignées sur celles du régime intérieur de métropole. Il en sera de même du prix des communications téléphoniques. Le transport maritime et aérien sera développé sur place et avec les territoires voisins.

DECHETS DE LA GUADELOUPE.

Anciennement réservé aux compétences de l’état, aujourd’hui au département. Le site de la gabarre (prévu à l’origine sur 5 Ha ) dépasse aujourd’hui en toute illégalité 30 Ha. Il faudra créer en 2012 une décharge, organiser la collecte, le recyclage et la construction de déchetteries.

L'EAU.

Il y a actuellement 2 Syndicats d’eau, un syndicat unique est nécessaire, le coût de l’eau actuellement en Guadeloupe varie entre 1,10 euro à 3,30 selon les communes, en France à 3,39 €. Le réseau est vétuste, les conduites trop anciennes (perte d’eau), il faut reconstruire le réseau son coût est évalué à 850 Millions.

L’ENERGIE

La dépendance énergétique de la Guadeloupe est très forte (90% ) car l’ile ne possède pas de réserve fossile. Les importations de pétrole proviennent pour ¼ du Venezuela et pour ¼ de Norvège, le charbon de la centrale électrique provient du Venezuela. 10% (un peu moins de 200 GWH an ) de l’énergie est produit localement par l’énergie renouvelable. ( bagasse, solaire, thermique, géothermie, photovoltaïque, éolien, hydraulique). La géothermie (environ 80 GWH/An), produit par le volcanisme de la commune de Bouillante, porte beaucoup d’espoirs.

La consommation de produits pétroliers en Guadeloupe est de plus ou moins 700.000 Tonnes par An. Dont 1/3 ( 233.333 T) est destiné à la production d’électricité. Ces prochaines années la consommation de l’habitat devrait progresser de + 2,8 % ---- Les entreprises + 2,6 %

Un rythme de croissance élevé d’ici 2020 accentuera davantage les besoins. Avec 500.000 Habitants et dans cette configuration, en l’absence d’une politique volontariste la dépendance de la Guadeloupe s’accentuera encore.

La dépendance de la Guadeloupe génère deux tensions, l’une sur la sécurité d’approvisionnement, l’autre relative à l’exposition de l’économie A la fluctuation du prix des énergies. Cette dépendance augmente du fait de la croissance des besoins énergétiques et de la lente croissance de la production renouvelable.

Il devient impératif d’utiliser un carburant de secours en l’occurrence du BIOCARBURANT. Pour cela il faudrait étudier l’implantation d’une raffinerie de biocarburant capable de produire de l’ ETHANOL ( bioéthanol ou ethyl trecio-butil ether soit ETBE) a base de canne à sucre. Ce qui ne saurait manquer dans le département.

L'HOPITAL :

Le CHU de Pointe a Pitre construit en 1978 n’est pas conforme aux normes parasismiques. Un terrain de 20 Ha a été acheté en prévision de la construction d’un nouveau centre hospitalier qui sera financé par l’Etat pour un coût prévu de 590 Millions d’euros. Le CHU actuel est déficitaire de 30 Millions, en grande partie due aux soins apportés aux sans papiers et aux immigrés.

Il est important d’arrêter les suppressions de postes d’infirmiers, de réguler l’absentéisme qui est de l’ordre de 14%, double de celui de la métropole, de raisonner les syndicats il y a eu 16 préavis de grève cette année. Le CHU compte 300 médecins et 3.100 agents hospitaliers.

Il est prévu la fermeture de l’hôpital de Marie Galante, ce qui n’ai pas une bonne chose, il faut garder un hôpital afin que la population de l’ile puisse se faire soigner, et opérer sur place, l’administration voudrait envoyer les malades par hélicoptère au CHU de pointe a pitre qui est déjà surchargé. Il en est de même pour l’ile des Saintes (Terre de Haut et Terre de Bas) prévoir une unité de soins d’urgence.

L'UNIVERSITE :

UAG- prévoit la construction d’une autre université. Afin de fixer nos étudiants en Guadeloupe et devenir le pole de rassemblement de tous les étudiants de la Caraïbe.
Enseignement : revenir aux valeurs traditionnelles, à la discipline. Actuellement il ya 3.000 élèves classés illettrés, un budget de 2 Millions d’euros va être attribué jusqu’en 2015 afin de rééduquer ces élèves.

L'AGRICULTURE :

Les cultures vivrières en Guadeloupe seront encouragées.

La culture du melon (cantalou) qui a été abandonnée pour cause de concurrence du Maroc, pourra être relancée grâce au protectionnisme du label Français. Il en sera de même pour la culture de l’aubergine et de toute autre culture a contre saison avec le climat métropolitain. La culture des plantes médicinales sera encouragée. Nous augmenterons les surfaces de culture de la banane afin de d’obtenir le quota de 150.000 Tonnes que nous avons perdu, pour cause de concurrence de la banane dollar.

Toute culture vivrière produite sera contrôlée par des prises d’échantillonnage dans le but de pratiquer des analyses de résidu de pesticide, trop de légumes sont produits à coup de traitement d’insecticide avec des doses surévaluées dues à l’ignorance des mesures.

LE TOURISME.

Le tourisme représente un enjeu fondamental, il faut multiplier le tourisme chez l’habitant en encourageant la construction de gites.

Nous sommes entourés d’iles touristiques au pouvoir d’achat bien inférieur au nôtre, nous ne pouvons être compétitifs au niveau des prix d’accueil,

Il faut encourager le tourisme vert, la découverte des parcs nationaux, et revaloriser les hôtels qui sont actuellement vétustes

Pour réaliser ce programme il faut être libre des contraintes de l’Europe,

Retrouver notre souveraineté 



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