2011 est marquée par une amélioration certaine de l'environnement économique. Des indicateurs majeurs sont au vert. Mais la confiance, élément essentiel, n'est toujours pas au rendez-vous.
La reprise économique qui s'est profilée en 2011 est fondée sur deux données essentielles : la consommation des ménages, qui reste soutenue, et l'investissement des entreprises. Cet investissement n'est certes pas revenu à ses niveaux d'avant crise, mais il traduit néanmoins une volonté de maintenir ou renouveler les capacités de production. Les entrepreneurs, donc, ne baissent pas les bras. D'ailleurs, l'indicateur du climat des affaires - l'Ica, calculé par l'Iedom à partir des opinions des entrepreneurs - s'est stabilisé, en Guadeloupe, au-dessus de sa moyenne, alors qu'il s'est nettement détérioré dans les autres Dom (hors Guyane) et dans l'Hexagone.
Cette reprise est accompagnée par le secteur bancaire. L'encours des crédits - des crédits sains... - progresse de 7%, pour atteindre, quand même, 7,7 milliards d'euros. La croissance des crédits en faveur des entreprises est spectaculaire : elle est de 8%, contre 1,7% l'année précédente.
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