mardi 27 mars 2012

Mehra, radioscopie d'un renversement du système accusatoire.

Avant (le tueur est supposé être de type blanc)

Bernard-Henri Lévy :
« Avis aux pyromanes de la défense d’une “identité nationale” (…) il n’y a pas pire atteinte à notre culture, à l’âme de notre pays, à son Histoire et, au fond, à sa grandeur que le racisme et, ce matin, l’antisémitisme. »
Dominique Sopo, président de SOS-Racisme :
« La France vient de vivre les événements racistes les plus graves depuis 30 ans. »
L’Union des étudiants juifs de France défile derrière une banderole où il est écrit :
« En France, on tue des juifs, des noirs et des arabes »
Buffet, Bayrou, Lepage dénoncent :
« pyromanes de l’identité française »
« climat de haine »
« climat de tension »
« intolérance »
« ceux qui montrent du doigt en fonction des origines »
« libèrent la parole raciste »
Mélanchon twitte :
« Toulouse : Brasillach est servi. »
Mme Yardeni :
« On y voit un homme casqué, déterminé, efficace au sens nazi du terme. »
Le Canard enchaîné :
« Le tueur de Toulouse sent le nazi. »
La Une de Charlie Hebdo montre une caricature de Jean Marie Le Pen à qui l’on prête ces mots :
« Tuerie antisémite de Toulouse, c’est un point de détail de la campagne ».

Après (le tueur est confirmé être de type arabe)

Les mots tournent en boucle :
« Pas d’amalgame »
« pas de stigmatisation »
CRIF résume sa position :
« Toulouse : condamnation unanime, mais refus de tout amalgame. »
Les médias de l’oligarchie dressent le portrait de l’assassin islamiste :
« un garçon calme et gentil ».
« un jeune carrossier ».
« Passionné de moto et de football comme la plupart des jeunes de sa cité ».
« calme, gentil et respectueux ».
« une réputation de bon travailleur ».
Le Monde :
« ce gamin des cités toulousaines »
« a une beauté assez fascinante, selon son avocat »,
« un visage d’ange ».
Bernard-Henri Lévy :
« ce voyou sans cervelle n’était probablement même pas islamiste ! »

Conclusion :

Le système défend l’extrême droite islamique et la laisse prospérer. Il fait mine de voir des nazis partout, et fait semblant de croire que le nazisme menace aujourd'hui la société française.

Les islamo-nazis se voient, eux, appliqués jusqu'à la nausée le principe (évidement dévoyé) des droits de l'homme.

Par comparaison les nazis blancs, comme Vincent Reynouard, sont mis en prisons dés qu'ils bougent une oreille en application d'une loi clairement inconstitutionnelle (loi Gayssot-Fabius).

(Remarque : ce dévoiement du principe des droits de l'homme vise aussi à ce que ces droits ne soient un jour plus défendu par les citoyens, écœurés de son usage par les puissants)



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